Au mois de Septembre dernier, alors que nous passions des moments difficiles (pour mémoire, c'était ici et articles suivants), nous avons reçu de nombreux commentaires de soutien et d'encouragement très touchants.

Parmi eux, nous est parvenu celui de Josie B. qui tenait à nous apporter un peu de réconfort en envoyant un colis qui contenait des cadeaux, non seulement pour Rominou, mais aussi pour moi. Souvenez-vous du coeur confectionné par Josie:



Nous ne nous sommes jamais rencontrées en vrai, mais avons gardé le contact.

J'étais ravie le jour où Josie a ouvert son blog.
J'ai pu y admirer ses réalisations en broderies mais aussi de très belles miniatures.
Par son blog, j'ai aussi appris qu'elle avait elle-même des soucis de santé, problèmes l'empêchant parfois de faire ce qu'elle aime et notamment de broder...
C'est pouquoi, pour la remercier de son grand coeur et de sa générosité, j'ai décidé de lui faire un cadeau brodé... et j'ai su exactement ce que je devais faire pour elle, le jour où elle avait écrit sur son blog:

"j'aimerais broder cette phrase, entendue dans la bouche de Jean-Claude Brialy, que j'aimais beaucoup, [...]
"de mémoire de rose, on n'a jamais vu un jardinier mourir" "

L'idée était donc toute trouvée.

Cela faisait un bon moment déjà que cette broderie était commencée, mais je me suis empressée de la finir car Josie nous a brusquement dit "au revoir" en date du 08.02.07.
Toutes les pages de son blog "le Chalet de l'Edelweiss" ont disparu sauf la dernière, si triste... ici
Voici donc la bannière brodée à son attention:



Ce n'est pas une "création" bien sûr, mais une simple composition car les éléments ont été piochés ici et là, et pour rendre à César ce qui appartient à César (!):
- l'alphabet est emprunté à une grille gratuite du Point de Croix Bourguignon (grille amitié)
- le petit jardinier/lutin est extrait du livre "rouge"
- la frise est adaptée à ma façon (il ne s'agissait pas des mêmes fleurs à l'origine) et tirée d'un livret allemand (Fingerhut - Christiane Dahlbeck)
- enfin, la grande rose est empruntée à Echevette.

Mais revenons à Josie.
Je tenais surtout, par ce billet, à la remercier encore pour son grand coeur... et j'aimerais tant que son moral revienne.

Alors, prenez le temps SVP de lui écrire quelques mots sur son blog... qui je l'espère, ne disparaîtra pas tout à fait. Merci...